LE PARC-MEMORIAL DE LA PAIX

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Le parc-mémorial de la Paix a été construit dans les années 1960 près de l'hypocentre de la bombe A, sur "l'île" (Hiroshima ayant été construite dans le delta du fleuve Ota, elle est composée de plusieurs grandes îles entourées par les bras du fleuve se jetant dans l'océan) à côté des ruines de l'Office de la promotion industrielle, aujourd'hui nommé dôme de la bombe A, seul vestige de l'ancienne ville. La cible d'Enola Gay, le 6 août 1945, fut l'imposant pont en T qui reliait le nord de l'île de l'actuel parc-mémorial au reste de la ville. La bombe explosa à quelques centaines de mètres au sud-ouest du pont.
Statue de la mère et des enfants dans la tempête, symbolisant une mère essayant de protéger ses enfants, déterminés à survivre quelqu'en soit les souffrances. Au fond, le musée-mémorial de la Paix.
Monument des instituteurs et écoliers victimes de la bombe A. Le monument représente une institutrice tenant dans ces bras un élève en regardant le ciel avec désespoir. Les noms de 146 enseignants et 871 élèves victimes de la bombe A ont été enregistrés, mais on estime que 2000 élèves et 200 enseignants ont été tués par la bombe A. Des écoles déposent régulièrement des chrysanthèmes, lilas et pliages en papier de grue aux pieds de la statue.
Le Cénotaphe. Il fut érigé en mémoire des victimes de la bombe A, dont il contient le nom. L'inscription devant le cénotaphe suscita une petite polémique quant à son interprétation. "Que toutes les âmes reposent ici en paix; nous ne referons plus le mal." Est-ce les japonais qui ont fait le mal et qui ont été les seuls responsables de cette catastrophe ? Le professeur Saika, auteur de cette inscription, souligna alors que le "nous" ne designait pas le Japon en particulier, mais tous les êtres vivants, englobant leurs actes passés, présents et futurs.
La Flamme de la Paix. Cette flamme brulera jusqu'au jour où la dernière arme nucléaire sera détruite. Au fond, le musée-mémorial de la Paix.
Des arbres sculptés bordent la Flamme de la Paix.
Monument de la Paix dédié aux enfants : ce monument à été inspiré par l'histoire de Sadako Sasaki, une jeune écolière, morte en 1955 d'une leucémie, conséquence des effets de la bombe A, 10 ans après la fin de la guerre.
Jusqu'à sa mort, Sadako croyait que si elle arrivait à faire 1000 origami de grue, la grue étant un symbole de longévité et de bonheur, cela lui porterait chance et qu'elle guérirait de sa maladie. Elle plia 644 grues en papier avant de mourir.
Ses amis de classe, touchés par le geste de Sadako et tristes de voir une des leur s'en aller si injustement, finirent le travail commencé par Sadako. Sadako fut enterrée avec les 356 grues en papier confectionnées par ses camarades de classe.
Aujourd'hui encore, de nombreuses écoles de par le monde, envoie des pliages qui sont exposés autour du monument.
La Cloche de la Paix, premier monument en venant de l'ancien pont en T.

Le Festival des Fleurs (debut mai) : un festival pour la paix. Spectacles, commémorations, recueillement, et business ...

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